Franck Lepage et Gael Tanguy
On l’a vu sur France 2, entendu sur France Inter, lu dans le Monde diplomatique, Franck Lepage fait partie des valeurs sures de l’éducation populaire. Artisan du renouveau de celle-ci, il a crée le format des conférences gesticulées à la fin des années 2000. Il sillonne la France pour gesticuler et, telle une bière de qualité, laisse derrière lui un goût revigorant, amer et addictif de révolte structurée. Il aime le parapente et le jardin bio.
Son comparse, Gaël Tanguy nous vient lui aussi de Rennes. Il fit partie de la SCOP Le Pavé. Il travaille aujourd’hui avec des jeunes, ce qui ne l’empêche pas, loin de là, de s’intéresser aux retraites! Il explique comme personne pourquoi le système par répartition est nettement mieux que la capitalisation. Et non seulement c’est drôle, mais en plus on se demande ensuite comment on a pu envisager une seconde le contraire!!!
Irena Havlicek
Journaliste, passée de redac’ chef du Courrier Internationale à gérante d’Exprimpress, Irena Havlicek a cru que l’Economie Sociale et Solidaire allait changer le monde. Elle y a trempé l’orteil et s’est pris les pieds dedans. Plouf. Elle a également été choquée de la place et de l’exploitation des femmes dans celle-ci. Elle nous vient de la région parisienne et se plait à teindre ses cheveux dans diverses nuances de rouge.
Juliette Ryser
Avec sa double casquette d’enseignante et de comédienne, Juliette Ryser porte un regard en plusieurs dimensions sur la montée du néoliberalisme. Artiste engageante et exigeante, elle oeuvre depuis la confédération hélvétique, d’où, telle une Anti-Voltaire, elle s’exile régulièrement vers la France pour s’exprimer sur Bertold Brecht et les offres « Chic’issimes » de l’Opéra de Genève. Elle aime la fondue Moitié-Moitié.
Phloem Sev
Nicolas Gaillard
Ancien éducateur spécialisé, Nicolas Gaillard est maintenant un éducateur populaire. Au sein de la SCOP L’Orage, de Grenoble, et à l’aide des outils de la zététique, il dégomme les impostures politiques consistant à faire passer des vessies pour des lanternes. Loin d’une simple critique réductrice, il mène une démarche d’analyse et de déconstruction, un regard décalé sur le travail social, pour mieux envisager des solutions collectives. Il aime le Cortecs et l’illusionnisme.
Heyoka
De Paris à la Creuse, de l’idéogramme aux mots, des silence à l’expression, Heyoka fait des ponts. Petits pas, tas de ponts. Elle a inventé la signographie, pour que les écrits restent même quand les paroles ne s’envolent pas. Dans ses conférences elle parle très bien des choses en gamme de ré. Répression, représailles, réaction, résistance. Pour nous, avec le sujet du revenu de base, elle vient sans peur parler sur une gamme en T. Liberté, indivualité, place dans la communauté… Elle aime l’intelligence et les seaux.