ça chauffe…

Il y a peu, avec certains de mes contacts nous avons eu un échange sur le réchauffement climatique. La discussion avait commencé sur le fait que la météo australienne avait récemment été obligée d’introduire une nouvelle couleurs sur ses cartes de température, violet pour « +de 54°C »

La discussion qui s’en est suivie fut fort intéressante et a permis de faire évoluer mon point de vue sur les causes de ce réchauffements.

Mon avis actuel est « L’augmentation du CO2 atmosphérique  ne me semble plus seule responsable du réchauffement climatique mais aggrave grandement les choses, au point de faire sortir le climat de ses cycles habituels, au delà du vivable. »

Voici, pour info, une animation qui présente la quantité de CO2 dans l’air en fonction du temps. Vous y verrez le taux de CO2 varie…Mais que la variation de ces 100 dernières années est un anomalie sévère à ces variations. Nous sommes passé de 278 parties par millions (ppm) à 391 ppm. 120 en moins de 100 ans, dont 80 au cours des seul 30 dernières années alors que la situation est connue.

Mais j’ai aussi eu la sensation de perte de temps… Car dans le fond, tout le monde était d’accord sur le fait que le réchauffement existait. Pendant qu’on en est encore à se demander « la faute à qui? », il serait judicieux de se poser la question « Comment on gère? » Or, la seule action que l’on puisse avoir maintenant me semble être de réduire individuellement et collectivement nos émissions de gaz à effet de serre. Retour au point de départ… Discuter reviens surtout à éviter d’agir. De toute manière, dans le doute, je n’ai pas la moindre envie de laisser une chance de se dérouler aux scénarii « Faisons comme d’habitude ». Parce que ce n’est pas comme si on pouvait dire « Si ça rate, on fait Ctrl+Z et on recommence ».

Car voici 2 graphes un brin catastrophistes mais qui ont l’avantage de mettre en relation des informations et leur conséquences pratiques.

Tout d’abord un graphe et un tableau en relation avec le CO2 et son impact.

Puis un autre sur l’élévation du niveau de la mer et la contribution de divers évènements à celles-ci. A noter que si on est OK avec l’idée de réchauffement climatique, même si on peut considére que l’augmentation du CO2 atmosphérique  n’est pas seul responsable du réchauffement climatique,ce 2e graphique reste tout à fait valable… Comment gère-t-on les réfugiés climatiques? Quelle politiques démographique ou encore agricole doit-on mettre en place? En tant que conducteur de voiture et consommateurs de produits industriels à forte énergie grise, quel regarde je porte sur les personnes qui risquent d’y laisser leur propre cadre de vie, voire plus? Voilà des questions qui me semblent judicieuses… Mais, certe, un brin moins confortables que « La faute à quoi? ».

Laisser un commentaire