Ils manifestent contre l’extension de la gare de Stuttgart, campent devant le siège de la Banque centrale européenne, protestent contre l’extension des grands aéroports allemands, s’opposent au passage de lignes à haute tension dans leur voisinage ou s’enchaînent aux voies ferrées pour empêcher les déchets nucléaires d’arriver à destination. Depuis quelques années, les Allemands n’hésitent plus à exprimer – spectaculairement et parfois violemment – leur opposition à des décisions publiques touchant leur environnement, au point qu’en 2011, le mot Wutbürger – citoyens en colère – a été élu « mot de l’année ». Mais qui sont ces citoyens ? Pour en avoir le cœur net, le groupe pétrolier BP a financé une étude d’un institut de recherche allemand situé à Göttingen dont les conclusions ont été rendues publiques ce mercredi.
Vous pourrez lire les 5 constats les plus marquants de cette étude (fort criticable au demeurant mais néanmoins interessante…), sur le blog Allemagne du Monde.fr. Les résultats sont probablement extensibles à la France. L’image du vieux réac a fait long feu…